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Quid des promesses présidentielles !

Publié le vendredi, 21 février 2020 Écrit par 
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Une campagne électorale sans promesses mirobolantes n’aboutit pas. Un discours politique dénué d’engagements sérieux n’a aucune chance de réussite, voué systématiquement à l’échec. Tout compte fait, un candidat pour n’importe quel poste politique, s’il veut rafler la mise doit avoir un minimum de programme de société ou un esquisse de plan d’action visant à améliorer l’économie et le social du pays et qu’il s’engage formellement à le réaliser. En quête d’une vie décente, la population attend des acteurs politiques des solutions efficaces   pour en découdre, une bonne fois pour toutes, avec ses soucis qui l’étouffent. Cependant, une promesse électorale est à la fois une arme à double tranchant et une épée de Damoclès. Elle peut ouvrir la porte à la réussite tout en étant, pour quelqu’un d’irresponsable et d’inconscient, une menace permanente et parfois fatale.

En 2013, à l’élection présidentielle, le candidat n° 3, un certain Rajaonarimampianina Rakotoarimanana Hery Martial, ministre des Finances, avait eu toutes les chances de réussir. Son patron de l’époque, Rajoelina Andry, Président de la transition, le porte étendard de la Révolution Orange, frappé par un ni…ni imposé par la communauté internationale, ne pouvait pas se présenter. Le Grand Argentier, bénéficiant de la pleine confiance de son Président, fut désigné par substitution en tant que candidat. Soutenu à la base par le MAPAR et grâce à des promesses consistantes, Rajao gagna sans surprise le scrutin. Son discours d’investiture à Mahamasina en janvier 2014 promit une vie meilleure à la population et ce dans l’immédiat. Malheureusement, Monsieur le Président n’a pas jugé utile de tenir parole. Son mandat se termine par un échec déroutant.

En 2018, au scrutin présidentiel, libéré de l’empêchement de la communauté internationale, Rajoelina Andry se porte candidat. Fort d’un solide programme d’action contenu dans l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM), le jeune visionnaire Andry remporte avec succès le vote. Le « Velirano », des promesses sérieuses et fondées capables de conduire le pays vers la voie de la prospérité, séduit le peuple.

En janvier 2019, au stade de Mahamasina, dans ce lieu historique et légendaire, le Président de la République Rajoelina Andry fraîchement investi de ses fonctions promet qu’il ne trahira jamais son peuple. Il s’engage fermement à traduire en actes ses promesses inscrites dans les 13 points du « Velirano ».

Un an après, février 2020 ! Où en sommes-nous ? Un bilan officiel global s’impose. Les promesses électorales présidentielles ont-elles été honorées ? Le peuple pourra-t-il avoir au moins une idée exacte de ce qui a été fait du

« Velirano » et de ce qui attend et qu’on espère voir venir incessamment ?
Quid des promesses présidentielles ! Selon certains  observateurs, un simple débat  sous initiative privée du genre d’Antanimena ne suffit pas.

A tout seigneur tout honneur ! Les concitoyens, sans trop demander, aimeraient entendre de la part de celui qui est le Maître des céans, l’Auteur principal de la Révolution, un état des lieux exact, un bilan concis de la première année du régime.

Evidemment, toutes les gens de bonne volonté admettent en toute honnêteté  que la nouvelle équipe sous la direction du numéro Un du pays fait des mains et des pieds pour concrétiser  le « Velirano ». Mais n’empêche qu’il existe des écueils gênant les actions. Que le peuple sache tout !




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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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